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Channel: Ouessant-mouton / les Lutins du M.
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L'oeil du maître

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Bingo!

Thomas gagne un abonnement gratuit en illimité au blog des Lutins pour l'année 2014.

Sa remarque d'éleveur éclairé en référence au commentaire du précédent article est au plus juste concernant les tailles des deux jeunes béliers élevés au biberon.

L'oeil du maître

Seulement 35 cm à près de huit mois pour le très petit Hobbit noir.

Déjà 45 cm au même âge pour le très grand Hubot blanc.

Le premier ne devrait pas dépasser la quarantaine de centimètres dans trois ans, à moins de la récupération d'un possible retard de croissance d'ici là, puisque ce jeune a tout de même pris 4 cm depuis juillet.

Le second a déjà la taille des adultes utilisés préférentiellement en reproduction chez les Lutins. En espérant qu'il ne prendra plus trop par la suite, il atteindra assurément tout de même le haut du standard taille une fois adulte.

Etrange situation ce printemps de devoir élever le plus petit et le plus grand des animaux du troupeau.

Dix centimètres d'écart donc entre les deux compères en photo.


Différence

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Différence

On mesure (c'est le cas de le dire) toute la différence entre un Hobbit de 35 cm à huit mois et un Hubot de 45 cm au même âge.

Bien que le premier soit un peu petit et le second un peu grand, cette différence s'explique quand on connaît un peu plus les ancêtres de ces Ouessant, d'où l'importance du pedigree.

On connaît mon attachement à travailler mon troupeau en souches Ouessant issues des animaux pionniers du renouveau de la race initié par Paul Abbé par la création du GEMO (Groupement des Eleveurs du Mouton d'Ouessant). Pour cela, toute introduction d'un animal en ma troupe se fait dans ce souci des origines et celui de la "réparation" des formes de métissages qui peuvent avoir eu lieu dans l'histoire de cet ovin.

A gauche un produit résultat de 35 ans de travail de sélection des éleveurs passionnés, pointus et attentifs qui m'ont précédé au sein du GEMO, puis, de ma part, de judicieux choix d'accouplements en ma troupe.

A droite un produit nouveau chez les Lutins, en souches Ouessant anciennes également, mais n'ayant pas subi de sélection particulière depuis 40 ans et plus, en particulier concernant la taille.

La différence entre ces deux jeunes béliers qui se situent dans des extrêmes en ce qui concerne le caractère taille s'explique donc aisément quand on connait le maximum d'éléments sur la "matière" mouton que l'on a devant les yeux et avec laquelle il faudra travailler.

La "matière" Hubot blanc n'en demeure pas moins précieuse, en particulier pour l'apport en richesse et diversité génétiques anciennes. A mon tour par contre de travailler cette souche relique, introduite chez les Lutins en connaissance de la situation. Pour cela, en particulier en en réduisant la taille et en amenant le cornage dans un type plus apprécié dans le standard.

Un travail de longue haleine en perspective, mais très intéressant. Le précieux se trouve également là où on ne l'y verrait pas obligatoirement au premier regard. La réflexion est tout aussi importante que l'impression de l'œil et parfois plus encore si on raisonne bien en démarche d'élevage conservatoire qui doit primer sur la beauté (bien que celle-ci soit bienvenue en second lieu).

Urgence

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L'identification (obligatoire!) aux oreilles de nos Ouessant a toujours été un souci de par les infections et mutilations qu'elle entraîne et ce depuis 1997. La nouvelle génération de barrettes électroniques ne fait qu'amplifier le drame. Il est grand temps de sortir de ces systèmes archaïques qui plus est disgracieux.

Eleveur ou pas, soutenez l'action du GEMO auprès des pouvoirs publics pour qu'enfin nos moutons puissent bénéficier d'une identification respectueuse de leur intégrité physique, c'est à dire par "puçage" sous cutané par transpondeur comme le sont chevaux, chiens, chats, ... (Pourquoi pas nos Ouessant, élevés à titre conservatoire ou d'agrément et qui devraient d'ailleurs être enfin dissociés des races ovines de rente (viande, lait)).

Comment aider le petit mouton d'Ouessant? En signant et faisant signer cette pétition.

Au nom de tous les Ouessant. Merci!

Si vous deviez rencontrer un problème par ce lien, vous pouvez essayer le suivant dans la rubrique News du site du GEMO...

A propos de taille, le fameux Kiki.

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Oui, je sais, il paraît que ce n'est pas qu'une question de taille! (concernant le Ouessant j'entends). C'est ce que diront certains esprits grincheux.

Ils n'ont pas tort car c'est bien d'abord la matière génétique Ouessant qui importe en ce mouton. Il n'empêche que l'importance de la taille vient en seconde place, tout juste suivie par les qualités morphologiques attendues.

N'empêche encore, qu'après la présentation du cas Hobbit des Lutins du M., le cas Kiki qui va suivre est particulièrement intéressant et tout autant le phénomène qui semble avoir construit le bélier en question.

Kiki, né en 1994 chez Monsieur Claude Barré dans la Sarthe, était considéré dans la fin de ces années 90 comme étant le plus petit bélier (connu!) du monde. Une taille annoncée de ... 34 cm au garrot le Kiki. Et n'en déplaise aux grincheux, pas mal fichu du tout le Kiki.

Outre ce record annoncé, le phénomène l'ayant engendré est particulièrement intéressant. D'abord, la mère de Kiki mesurait 40 cm (adulte je pense), donc au bas du standard taille. Son père par contre semblait bien se situer dans le maxi taille, à ce que j'en ai perçu. Jusque là, rien de particulier. Cela devient par contre particulièrement intéressant quand on apprend que Kiki est né en juillet alors que sa mère avait déjà donné naissance six mois avant en janvier de la même année.... ???? Cette brebis fut donc fécondée alors qu'elle allaitait logiquement encore. Faut-il voir en cela l'explication d'une croissance moindre du fœtus?

Merci à Claude Barré qui m'avait à l'époque communiqué un certain nombre d'articles (et même une vidéo) concernant son protégé. Il m'avait expliqué de plus qu'il avait d'abord pensé à un chaton en découvrant son minuscule agneau parmi ses moutons.

Malheureusement Kiki est mort prématurément de façon stupide (comme bien des moutons gloutons).... d'une indigestion de cerises.

Encore une fois, comme je n'ai pu m'empêcher de le répéter: "particulièrement intéressant" car une brebis Ouessant ne donne d'ordinaire qu'un agneau par an même en la laissant en compagnie d'un bélier....

Le mouton, la brebis.

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La brebis est absolument sans ressource et sans défense. Les moutons sont encore plus timides que les brebis; c'est par la crainte qu'ils se rassemblent si souvent en troupeaux; le moindre bruit extraordinaire suffit pour qu'ils se précipitent et se serrent les uns contre les autres; et cette crainte est accompagnée de la plus grande stupidité, car ils ne savent pas fuir le danger: ils semblent même ne pas sentir l'incommodité de leur situation; ils restent où ils se trouvent, à la pluie, à la neige; ils y demeurent opiniâtrement, et, pour les obliger à changer de lieu et à prendre une route, il leur faut un chef qu'on instruit à marcher le premier, et dont ils suivent tous les mouvements pas à pas. Ce chef demeurerait lui-même, avec le reste du troupeau, sans un mouvement dans la même place, s'il n'était chassé par le berger ou excité par le chien commis à leur garde, lequel sait, en effet, veiller à leur sûreté, les défendre, les diriger, les séparer, les rassembler et leur communiquer les mouvements qui leur manquent.

Ce sont donc, de tous les animaux quadrupèdes, les plus stupides; ce sont ceux qui ont le moins de ressource et d'instinct. Les chèvres, qui leur ressemblent à tant d'autres égards, ont beaucoup plus de sentiment; elles savent se conduire, elles évitent les dangers; elles se familiarisent aisément avec les nouveaux objets; au lieu que la brebis ne sait ni fuir ni s'approcher: quelque besoin qu'elle ait de secours, elle ne vient point à l'homme aussi volontiers que la chèvre; et, ce qui, dans les animaux, paraît être le dernier degré de la timidité ou de l'insensibilité, elle se laisse enlever son agneau sans le défendre, sans s'irriter, sans résister, et sans marquer sa douleur par un cri différent du bêlement ordinaire.

Mais cet animal si chétif en lui-même, si dépourvu de sentiment, si dénué de qualités intérieures, est pour l'homme l'animal le plus précieux, celui dont l'utilité est la plus immédiate et la plus étendue: seul il peut suffire aux besoins de première nécessité; il fournit tout à la fois de quoi se nourrir et se vêtir, sans compter les avantages particuliers que l'on sait tirer du suif, du lait, de la peau et même des boyaux, des os, et du fumier de cet animal, auquel il semble que la nature n'ait, pour ainsi dire, rien accordé en propre, rien donné que pour le rendre à l'homme.

L'instinct est d'autant plus sûr qu'il est plus machinal, et, pour ainsi dire, plus inné: le jeune agneau cherche lui-même dans un nombreux troupeau, trouve et saisit la mamelle de sa mère sans jamais se méprendre. L'on dit aussi que les moutons sont sensibles aux douceurs du chant, qu'ils paissent avec plus d'assiduité, qu'ils se portent mieux, qu'ils engraissent au son du chalumeau, que la musique a pour eux des attraits; mais l'on dit encore plus souvent, et avec plus de fondement, qu'elle sert au moins à charmer l'ennui du berger, et que c'est à ce genre de vie oisive et solitaire que l'on rapporte l'origine de cet art.

Ces animaux, dont le naturel est si simple, sont aussi d'un tempérament très faible; ils ne peuvent marcher longtemps; les voyages les affaiblissent et les exténuent; dès qu'ils courent, ils palpitent et sont bientôt essoufflés; la grande chaleur, l'ardeur du soleil, les incommodent autant que l'humidité, le froid et la neige; ils sont sujets à un grand nombre de maladies, dont la plupart sont contagieuses; la surabondance de la graisse les fait quelquefois mourir, et toujours elle empêche la brebis de produire; elles mettent bas difficilement, elles avortent fréquemment, et demandent plus de soins qu'aucun des autres animaux domestiques.

Les gens qui veulent former un troupeau, et en tirer du profit, achètent des brebis et des moutons de l'âge de dix-huit mois ou deux ans. On peut en mettre cent sous la conduite d'un seul berger; s'il est vigilant et aidé d'un bon chien, il en perdra peu. Il doit les précéder lorsqu'il les conduit aux champs, et les accoutumer à entendre sa voix, à le suivre, sans s'arrêter et sans s'écarter dans les blés, dans les vignes, dans les bois et les terres cultivées, où ils ne manqueraient pas de causer du dégât. Les coteaux et les plaines élevées au-dessus des collines sont des lieux qui leur conviennent le mieux: on évite de les mener paître dans les endroits bas, humides et marécageux. On les nourrit pendant l'hiver, à l'étable, de son, de navets, de foin, de paille, de luzerne, de sainfoin, de feuilles d'orme, de frêne, etc . On ne laisse pas de les faire sortir tous les jours, à moins que le temps ne soit fort mauvais; mais c'est plutôt pour les promener que pour les nourrir; et, dans cette mauvaise saison on ne les conduit aux champs que sur les dix heures du matin: on les y laisse pendant quatre ou cinq heures, après quoi on les fait boire et on les ramène vers les trois heures après midi. Au printemps et en automne, au contraire, on les fait sortir aussitôt que le soleil a dissipé la gelée ou l'humidité, et on ne les ramène qu'au soleil couchant.

Tous les ans on fait la tonte de la laine des moutons, des brebis et des agneaux: dans les pays chauds, où l'on ne craint pas de mettre l'animal tout à fait à nu, l'on ne coupe pas la laine, mais on l'arrache, et on en fait souvent deux récoltes par an; en France, et dans les climats plus froids, on se contente de la couper une fois par an, avec de grands ciseaux, et on laisse aux moutons une partie de leur toison, afin de les garantir de l'intempérie du climat. C'est au mois de mai que se fait cette opération, après les avoir lavés, afin de rendre la laine aussi nette qu'elle peut l'être: au mois d'avril il fait encore trop froid; et si l'on attendait les mois de juin ou juillet, la laine ne croîtrait pas assez pendant le reste de l'été pour les garantir du froid pendant l'hiver. La laine des moutons est ordinairement plus abondante et meilleure que celle des brebis.

Comme la laine blanche est plus estimée que la noire, on détruit presque partout avec soin les agneaux noirs ou tachés; cependant il y a des endroits où presque toutes les brebis sont noires, et partout on voit souvent naître d'un bélier blanc et d'une brebis blanche des agneaux noirs. En France il n'y a que des moutons blancs, bruns, noirs et tachés; en Espagne il y a des moutons roux; en Ecosse il y en a des jaunes; mais ces différences et ces variétés dans la couleur sont encore plus accidentelles que les différences et les variétés des races, qui ne viennent cependant que de la différence de la nourriture et de l'influence du climat.

Buffon, dans "Histoire Naturelle"

Le mouton, la brebis.

Succulent!

Cet écrit du milieu du 18ème siècle, tiré de l'œuvre de Buffon donc, je m'en délecte encore et toujours. L'animal domestique brebis y est traité dans le même style et la même approche que ce qui fut rédigé alors sur les autres espèces. Un discours bien loin d'être véritablement naturaliste, bien plus empreint de projections de valeurs humaines derrière les simples constats de l'observation et sans grande rigueur de l'analyse comme on le ferait au contraire de nos jours de par l'ethologie et autres sciences de la nature..

Buffon n'étant pas un homme de terrain, il n'hésitait pas d'ailleurs à décrire des espèces qu'il n'avait jamais observées lui-même mais dont il avait connaissance par ce que ses confrères pouvaient rapporter.

On ne pourra pas lui reprocher par contre de ne jamais avoir vu de moutons, puisqu'encore durant le siècle de son existence ( 1707-1788), les ovins faisaient partie du paysage de la société d'alors comme depuis "toujours". Cependant, de par les lignes de Buffon, on perçoit les représentations du monde pour l'époque et en particulier celles du monde animal. Comme quoi culture et connaissances d'une société construisent le regard que nous pouvons avoir sur le monde qui nous entoure, au-delà des simples approches individuelles ... et nous devons bien être conscients que le chemin vers la lucidité est encore long pour notre humanité du 21ème siècle elle-même.

Concernant Buffon, une chose est certaine: il ne connaissait pas le mouton d'Ouessant qui n'est en rien concerné par certaines lignes qu'il a écrites sur la brebis. Mais on ne lui en tiendra pas trop rigueur et on se contentera de sourire avec indulgence devant ce texte (et bien d'autres de son œuvre).

Pour la petite histoire me concernant, c'est vers l'âge de dix ans que je découvrais une partie des écrits de Buffon, par un curieux hasard. Alors que mon grand-père était chargé de brûler le bric à brac du grenier d'une vieille dame en un tas élaboré en son jardin, je tirai in extremis du feu un vieil ouvrage qui regroupait descriptions par Buffon d' un certain nombre d'espèces animales . Pas un tome de l'œuvre originale, mais tout de même un de ces vieux livres du 19ème qui ont toujours le don de faire rêver, et qui alors se vit étancher partie de ma soif d'enfant passionné de zoologie ou du moins encore simplement d'animaux, à une époque où presse et ouvrages dits naturalistes se faisaient encore rares.

Cet instant, en une ambiance automnale sous les clameurs des grues voyageuses, fut donc pour moi un de ces instants magiques qui vous suit toute votre vie. Les années ont passé et quand il m'arrive de retomber sur ce livre, c'est un trésor que je tiens entre mes mains, pour le souvenir, pour les vibrations d'alors que je perçois encore...

Succulent n'est-ce pas cette description de la brebis (et du mouton!)? On ne tiendra rigueur en rien à Monsieur le Comte de Buffon et on reconnaîtra au moins l'œuvre magistrale que fut la sienne en son temps (36 tomes... avec l'aide de Lacépède pour la poursuivre après sa mort).

Toujours plus beau

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Parti agneau en don, il y a trois ans, chez d'heureux nouveaux éleveurs parce qu'à quatre mois ce bélier n'avait toujours pas de cornes, Huxley n'a pas fini de m'étonner.

Trois ans et demi, donc adulte à présent.

Trois ans et demi, donc adulte à présent.

42-43 cm au garrot

42-43 cm au garrot

Un bélier Ouessant blanc d'une qualité comme on en voit peu tous critères confondus.

Un bélier Ouessant blanc d'une qualité comme on en voit peu tous critères confondus.

Le bel Huxley, sans doute le plus beau specimen blanc produit chez les Lutins.

Le bel Huxley, sans doute le plus beau specimen blanc produit chez les Lutins.

Grrrrr....!!!! les remords!

Merci à Marielle et Stève pour les nouvelles et les photos.

Ne les oublions pas!

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En moins de deux semaines, bientôt 400 signatures en cet instant en faveur des Ouessant afin de demander leur identification par puce sous cutanée et non plus par boucles qui mutilent par arrachage, créent infections et sont bien disgracieuses il faut bien l'avouer.

Tout le monde a à y gagner. Le mouton qui ne se trouve plus mutilé et qu'on respecte enfin. L'éleveur qui a sous les yeux des animaux entiers et dans une allure naturelle, et qui n'a plus le souci de boucles perdues. Et enfin les services administratifs de contrôle qui peuvent être assurés d'une identification pérenne et certaine contrairement aux boucles qui n'offrent aucune de ces garanties.

L'identification de nos Ouessant est obligatoire de par le fait qu'ils sont ovins et de là soumis au suivi de prophylaxie, soit, mais dans ce cas que ceux qui nous imposent ces règles permettent d'instaurer une identification efficace, adaptée et respectueuse des animaux.... ce que la puce sous cutanée permet.

Malheureusement le bon sens n'est pas encore dans l'esprit des décideurs après seize ans d'identification obligatoire.

Pour les aider à se réveiller et agir en faveur de nos Ouessant et les citoyens que nous sommes et qui doivent être également considérés, signez et faîtes signer la pétition mise en ligne sur le site du Groupement des Eleveurs du Mouton d'Ouessant. Merci de votre soutien.

Nous devons et nous pouvons être des milliers à nous exprimer, alors faisons-le!

En effet, jusqu'à 300 visiteurs différents passent au quotidien sur le blog des Lutins, vous êtes donc des centaines et bien plus à le faire en réalité et à pouvoir signer. De même, même si beaucoup naviguent ici et là dans l'univers ovin du net, forums, autres blogs et sites sur le Ouessant regroupent encore des centaines de personnes. Des milliers de personnes détiennent des Ouessant ne serait-ce qu'en France. Alors recueillir des milliers de signatures doit être possible.

Vous êtes convaincus, vous avez laissé parler votre raison et votre cœur en signant dans le lien ci-dessous, un grand merci de la part des moutons d'Ouessant (même si vous n'en possédez pas... pas encore)!!

Autosatisfaction

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Autosatisfaction

Oixant (8 mois), que je peux assurément considérer dores et déjà comme étant le meilleur bélier en ce morphe de toison (noir "décoloré") qui soit né chez les Lutins.

Autosatisfaction

En dix-sept ans d'élevage et d'observation dans le milieu du Ouessant, je n'ai pu en observer que deux ou trois autres qui ont pu me charmer. Curieusement, tous sont actuellement vivants et même jeunes (un seul adulte), comme quoi bien du travail "d'amélioration" par sélection fut réalisé en ce type durant toutes ces années.

C'est à ce genre de résultat, qu'on mesure que mes efforts de sauvegarde et de relance de la production de ce génotype depuis quinze ans n'ont pas été vains, d'autant que cette toison était devenue rare suite au désintérêt général des éleveurs et à un manque manifeste de curiosité pour en comprendre le fonctionnement en reproduction.

Le résultat est là et une satisfaction personnelle bien légitime m'envahit face au service rendu à la race du mouton d'Ouessant de type ancien.


Début d'hiver printanier

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Automne humide et doux. Début d'hiver toujours doux également... et en plus, beau!

Aucune corvée de foin à ce jour, celui-ci étant délaissé par les moutons, preuve que l'herbe est encore suffisante, nourrissante et appétante.

Mais janvier et février vont suivre et il n'en sera sans doute pas de même.

Les groupes de reproductrices savourent ces splendides journées.

Les groupes de reproductrices savourent ces splendides journées.

Tous les groupes de noceuses et noceurs font de même.

Tous les groupes de noceuses et noceurs font de même.

Chez cet autre, la balle de foin n'a même pas encore été entamée par les Ouessant et elle attend sous sa capuche de pluie.

Chez cet autre, la balle de foin n'a même pas encore été entamée par les Ouessant et elle attend sous sa capuche de pluie.

Ambiance printanière pour les béliers célibataires également.

Ambiance printanière pour les béliers célibataires également.

Les plaisirs de la panse adoucissent la contrainte de quelques mois de célibat.

Les plaisirs de la panse adoucissent la contrainte de quelques mois de célibat.

Les filles célibataires se languissent surtout de ne pouvoir vivre l'ambiance du troupeau réuni. Encore quelques mois de patience!

Les filles célibataires se languissent surtout de ne pouvoir vivre l'ambiance du troupeau réuni. Encore quelques mois de patience!

Amateur de ligneux de par un besoin de cellulose, seul le clan des grandes oreilles me contraint à quelques rares affouragements. Toutes les deux semaines seulement, au lieu de deux fois par semaine en période critique. Comme quoi c'est bien un climat printanier qui domine sur le domaine des Lutins jusque là ...

Amateur de ligneux de par un besoin de cellulose, seul le clan des grandes oreilles me contraint à quelques rares affouragements. Toutes les deux semaines seulement, au lieu de deux fois par semaine en période critique. Comme quoi c'est bien un climat printanier qui domine sur le domaine des Lutins jusque là ...

Insolite

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Insolite

Le jeune Ygrec à gauche (né le 15/09/2013) a rattrapé en taille, il y a peu, son aîné Hobbit à droite (né le 01/04/2013). A égalité en taille donc, malgré 5 mois 1/2 d'écart!

Ygrec conserve encore une toison bien noire. Hobbit voit la sienne roussir en surface, soumise aux UV durant bien plus de mois.

Il est rare de voir de tels pucerons chez les Lutins, à quelques jours du passage à une nouvelle année.

Ce n'est qu'un début...

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Continuons le combat afin que les moutons d'Ouessant puissent bénéficier d'une identification (si elle doit toujours être obligatoire) pérenne et non mutilante par transpondeur sous cutané.

Ceci dans le souci de conserver l' intégrité physique des animaux, d'éviter les blessures et les pertes causées par les boucles actuelles devant être posées aux oreilles.

Plus de 500 signatures pour la pétition ci-dessous. Le cap des 1000 et plus doit être possible.

Que vous soyez visiteur régulier sur le blog des Lutins ou simple visiteur égaré, merci pour les Ouessant de signer et faire signer cette pétition, ne serait-ce que si vous considérez vous aussi que le bon sens devrait construire notre monde (à ce niveau également).

Je n'ai pas encore vu quelques noms connus du milieu du Ouessant s'afficher dans la liste des signataires, alors réagissons tous, réagissez puisque ce bon sens tarde à arriver depuis seize ans d'obligation d'identification chez les ovins.

Reueummh...a! Reueummh...a!.......

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L'hérédité suite à sélection va se nicher là où on ne l'attendrait pas pour certains caractères auxquels on ne prend pas particulièrement garde, notre esprit étant concentré sur d'autres nous paraissant positifs.

"Reueummh...a, reueummh...a, reueummh...a,....."

"Reueummh...a, reueummh...a, reueummh...a,....."

Reueummh...a! Reueummh...a!.......

Telle est l'ambiance sonore permanente émise par Désirée (malgré elle), de par une tendance à une surcharge chronique de la panse qui lui comprime les poumons et lui fait émettre cette sorte de râle depuis toujours.

Reueummh...a! Reueummh...a!.......

Certains de ses ascendants, dont son père, présentaient déjà cette caractéristique sonore.

Comme quoi on n'est jamais assez attentif dans le choix de nos reproducteurs puisque ce qui paraît seulement insolite au départ, s'avère bien conséquence d'un caractère physiologique transmissible.

Heureusement, je ne crois pas avoir remarqué cette particularité sonore dans aucun des jeunes de cette brebis. Désirée serait-elle un cul de sac pour ce mauvais sort?

Curieusement, je sais que lorsque ce râle ne planera plus au-dessus du troupeau ce sera qu'alors, en toute logique, Désirée ne sera plus de ce monde, puisqu'elle murmure ainsi depuis 2007.

Réunification

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Qu'ils soient d'un parc nord, sud, ouest ou est, tous les groupes de reproductrices se trouvent réunis avec l'an neuf.

Les clôtures de séparation ont été ouvertes en ce premier janvier pour donner liberté de mouvement et espace.

Réunification

Le troupeau éclaté depuis le 15 octobre dernier savoure les retrouvailles; du moins la troupe des reproductrices de la saison.

Ma joie n'atteint sans doute pas la sienne, mais ce moment est également un plaisir pour moi. En effet, si les séparations sont obligatoires pour former les lots de reproduction et que l'idée de jolis agneaux au printemps me séduit, ces séparations donc, me chagrinent également car je sais les animaux psychologiquement perturbés durant quelques mois.

S'il ne faut pas surestimer les Ouessant, il ne faut pas pour autant les sous estimer. Il suffit de les voir se languir les uns des autres pour comprendre leur attachement, ce que confirme les retrouvailles. Ils se connaissent et reconnaissent tous. Par la réunification, on perçoit immédiatement et par la suite le calme et la détente intérieurs qui se réinstallent en chaque animal après des semaines d'un tempérament plus en alerte. L'union ferait-elle la force?

Et puis il y a les agnelles qui, séparées de leur mère depuis onze semaines, la reconnaissent immédiatement, se ruant quelques secondes à la mamelle en réaction de souvenirs de leur "petite enfance" qui refont surface.

Bref, un moment de pur bonheur pour les quadrupèdes laineux et le bipède non laineux.

Seul un bélier chanceux est laissé avec la belle troupe de filles, afin de féconder les mois prochains quelques brebis qui seraient encore non gestantes malgré leurs noces à l'automne avec leurs époux officiels respectifs.

Lendemain de réveillon

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Lendemain de réveillon

Tombée sous le coup de vent dans la nuit de Noël, la chandelle de chêne mort couvert de lierre offre aux Lutines reproductrices un festin pour célébrer leurs retrouvailles en ce 1er janvier.

Dommage pour cette chandelle qui, outre sa valeur paysagère, présentait une belle richesse des lieux, offrant gîte et couvert à toute une faune liée à cet écosystème miniature qu'est l'association bois mort et lierre.

Elle sera cependant préservée des dents des Ouessant sur sa partie de tronc gisant dans la haie (la bouchure comme on dit par ici).

Si elle a perdu sa verticalité, son horizontalité à présent n'en est pas moins une richesse naturelle qui va profiter des années et des années encore à toute la petite faune "de l'ombre" étonnante, précieuse, la plupart du temps ignorée et sacrifiée sous le règne du "propre" (à comprendre: simplification et "stérilisation" de l'environnement humain par l'humain).

Au travail, champignons, insectes et autres bestioles, le Dieu Eole vous fait ce cadeau et le berger ne saurait vous le ravir.

Les pauvrettes

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Seul le lot "filles non reproductrices cette année" ne peut rejoindre le troupeau de brebis... puisqu'il s'y trouve un mâle.

Les pauvrettes

Les pauvrettes!

Bien qu'elles ne voient pas le troupeau, elles perçoivent bien, à l'ambiance sonore de par delà les haies, ce qu'il en est pour leurs consoeurs.


Les vieux libidineux

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Les vieux libidineux

Retour des mâles reproducteurs, il y a quelques jours, auprès du lot de béliers qui ne l'étaient pas.

Les plus vieux de ces célibataires s'intéressent immédiatement à cette chaire nouvelle, d'autant qu'elle doit transporter quelques effluves des brebis tout juste délaissées.

Les vieux libidineux

Les plus jeunes vaquant en bande à leurs occupations n'ont pas encore perçu l'événement.

C'est du regard qu'ils réagiront d'abord par la suite, percevant à cinquante mètres ces nouvelles physionomies intrigantes, fixées longuement.

Le parc de la grange

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Les premiers ennemis du mouton sont bien le couteau et la fourchette.

Viennent ensuite les parasites, maladies, "indigestions" et carences, la négligence ou les erreurs de l'éleveur, sans oublier les divers accidents.

Accessoirement aussi les chiens divagants.... et bien plus rarement encore, localement, en dernier lieu, le loup, le lynx ou l'ours.

Pour le Ouessant, il faut compter avec un ennemi particulier supplémentaire, la ronce (ou autre broussaille) qui piège ce petit mouton par sa toison.

Chez les Lutins, la ronce est bien l'ennemi numéro un et le seul jusqu'à maintenant, d'autant qu'elle est omniprésente sur le type de sol de la région.

Le parc de la grange

Ainsi, je compte deux ans de travail sur le parc de la grange (2ha 56) pour rendre ce dernier opérationnel dans l'accueil des Lutins. Il n'en faudra en effet pas moins pour éliminer et repousser totalement les ronces hors de la pâture, afin de les contenir dans les haies. Par la suite, une pression suffisante des dents des Ouessant permettra d'éviter la réinstallation de l'indésirable.

Le bâti accueille depuis plusieurs années la réserve de foin. Il permettra également un séjour prolongé du troupeau en cas de vague de froid avec neige inhabituelle. Avoir un refuge pour ses Ouessant n'est pas un luxe, si un jour il faut les protéger le temps de résoudre un problème de chiens errants. Les protéger d'un loup de passage ne sera probablement jamais d'actualité bien que toujours possible.

Toujours est-il, avoir un lieu totalement sécurisé pour ses animaux en cas de besoin peut s'avérer fort utile. Ce ne sont pas les nombreux éleveurs de Ouessant victimes de chiens qui diront le contraire.

Primordiale

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Une de plus diront certains (les râleurs!), oui mais elle est primordiale, cette autre pétition.

En effet donner un statut juridique à l'animal serait une belle avancée pour notre société qui se veut évoluée. Même si les actes ensuite sont bien ce qui compte dans les faits évidemment.

(Ce ne sont pas les éleveurs de moutons d'Ouessant qui diront le contraire, eux qui peinent déjà depuis 1997 à faire reconnaître par les pouvoirs publics que le Ouessant, s'il est bien ovin, ne fait pas partie du lot d'animaux domestiques de rente des exploitations agricoles et qu'il mérite bien à ce titre et de par sa taille une identification adaptée respectueuse de son intégrité physique.)

Si vous aussi vous souhaitez faire évoluer le monde dans lequel nous vivons, comme moi, signez sur ce lien si ce n'est déjà fait.

Un statut pour l'animal? Un statut pour le Ouessant? Réclamons! Exigeons!

Un statut pour l'animal? Un statut pour le Ouessant? Réclamons! Exigeons!

Avril en janvier

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Nous approchons du cœur de l'hiver et pourtant depuis plusieurs semaines c'est un temps printanier qui règne sur le domaine des Lutins. Il y a bien longtemps qu'il a gelé. Ce n'est pas même le cas la nuit et les journées quotidiennement ensoleillées affichent 17 degrés et alentours.

La nature ne s'y trompe pas. Pas mal de migrateurs à plumes sont demeurés sur des quartiers plus nordiques. Depuis quinze jours de nombreux oiseaux d'espèces locales chantent régulièrement. Même une "scandinave" grive mauvis en hivernage s'est laissée aller à quelques humeurs lyriques, alors que divers pics tambourinent ici et là. Quelques papillons s'autorisent régulièrement de petites sorties aux heures les plus chaudes et le lézard des murailles quelques séances de bronzage.

Insolite et impressionnant tout cela, tout comme les pieds de violettes qui osent fleurir en cette mi-janvier!

Chaque découverte étonnante de ce genre m'amène à me pincer bien des fois pour vérifier que je ne rêve pas.

Chaque découverte étonnante de ce genre m'amène à me pincer bien des fois pour vérifier que je ne rêve pas.

Avril en janvier

Et les Lutins dans tout cela, ils savourent. Toujours pas de consommation de foin.... c'est pour dire. D'ailleurs un regain de type de fin d'hiver pousse et verdit en une période bien inhabituelle assurément.

Cela prend forme

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Autour du 10 mars prochain, les premières naissances sont possibles chez les Lutins.

Cela prend forme

Le premier accouplement observé dès la première rencontre avec le bélier en octobre semble donner forme en ce ventre à présent.

Cela prend forme

Mais c'est surtout la lourdeur en certaines brebis lorsqu'elles se déplacent qui fait réaliser que les choses se sont bien construites dans bon nombre de matrices.

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