Les semaines passaient et la météo n'était toujours pas au rendez-vous. L'herbe était bien haute et à maturité. Elle commençait même à se coucher sous l'effet de la pluie et du vent.
Mais voilà c'est parti. Les beaux jours sont annoncés.
La machine ouvre l'espace. Le bruit et le mouvement ne passent pas inaperçus. Les maraudeurs sont aux aguets.
Comme sorti de nulle part, dès les premières minutes, le milan noir apparaît scrutant chaque mètre carré rasé. A la recherche de tout animal que la manœuvre aurait tué, l'oiseau sait profiter de ces instants. Mais rien à se mettre sous le bec. Ni couleuvre ni hérisson. Le faon de chevreuil a su d'ailleurs se sauver pour éviter d'être broyé.
Maintenant le Dieu Soleil est à l'œuvre et tape fort.
Le trop de l'instant est assuré de combler le manque de dans six mois...